Né le 10 juin 1819 à Ornans et mort le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz en Suisse, Jean-Désiré Gustave Courbet, de son vrai nom, était un peintre, sculpteur et dessinateur français, chef de file du courant réaliste.
Considéré comme l’un des plus grands artistes du XIXème siècle, il est auteur de plus d’un millier d’œuvres.
Il attirait notamment l’intention en s’opposant aux critères de l’académisme, à idéalisme, aux outrances romantiques et en transgressant la hiérarchie des genres.
Gustave Courbet est issu d’une famille de bourgeois-paysans.
Son père, Éléonor Régis Courbet et sa mère, Suzanne Sylvie Courbet, étaient relativement aisée de propriétaires terriens.
Quant à sa scolarité, Courbet a effectué un apprentissage du dessin en 1831, puis enchaina avec des cours de peinture en entrant au Collège Royal.
Il a donc décidé d’arriver à Paris pour étudier la peinture en 1839.
Au cours de sa vie, il a effectué plusieurs voyages à l’étranger, notamment en Belgique et en Allemagne.
En 1870, il refuse la Légion d’honneur, est élu Président de la Commission des arts et participe au gouvernement de Défense Nationale.
Le 16 avril 1871, il est élu à la Commune de Paris, puis il est arrêté et condamné à 6 mois de prison à Sainte-Pélagie.
Il est libéré en mars 1872, puis il s’installe chez son ami le Sénateur Ordinaire.
Le 23 juillet 1873, il s’enfuit en Suisse pour éviter la condamnation à payer les frais de reconstruction de la colonne Vêndome auquel il n’a jamais commandité d’abattre.
Sa santé commença à décliner après s’être installé en Suisse.
Il était condamné à payer 323 000 francs, puis décéda d’hydropisie le 31 décembre 1877.
Sa dépouille fut arrivée à Ornans qu’en 1919.
Lorsque le directeur du Musée, m’a fait cette demande, particulière je l’avoue, d’une exposition au nom de « 32 jours avec GUSTAVE COURBET » je me suis demandé pourquoi ? Non pas pourquoi moi, excusez mon impertinence, mais ....... pourquoi 32 ? Hasard du calendrier ? Appel déguisé à la France et donc à l’origine de COURBET ?
Ce trait d’humour d’ailleurs, aurait été, je crois, apprécié de l’artiste. Ou peut- être est-ce, tout simplement, le chiffre porte-bonheur d’un musée si sympathique ou tout est fait pour offrir à chacun une pause temporelle et artistique ? Mais, après tout, qu’importe !
En me mettant au travail je me suis, tout d’abord, laissé emporter par mes émotions et, associées à COURBET, elles ne manquent pas. En premier lieu, je dois vous le confier, COURBET est la première exposition où mes parents m’ont emmené.
Et ce choc devant la puissance de Vercingétorix ! j’en ai encore des frissons Permettez-moi deux conseils pour cette exposition : tout d’abord, laisser vos sens s’exprimer, et ensuite, comme pour tout voyage dans l’imaginaire d’un autre, laisser votre joie et votre confiance dans la vie prendre le dessus.
Gustave disait souvent : « Je peins comme le bon Dieu ». Pensez y durant l’exposition Exposition temporaire «32 jours avec Gustave COURBET»LGT ST MICHEL - 2020-2021NOTE DU COMMISSAIRE
AP 1Evian, le 01 Septembre 2020 C’est à ce voyage dans le quotidien, faussement banal, que vous convie cette exposition.
Laissez votre moi cartésien au vestiaire, pour faire émerger votre âme d’enfant, votre sens de la dérision. Mais, en même temps, gardez bien précieusement votre sens du questionnement en éveil. Celui qui vous fait sortir de votre zone de confort, celui qui vous permet d’appréhender une situation sous un angle qui n’est pas forcément celui de la bienséance ou celui attendu.
Bref laissez-vous happer par l’univers de cet artiste qui a croqué la vie avec une ferveur indéniable, un dévoreur d’images, malgré ses déboires politiques, par ce travailleur infatigable et... puissions-nous nous y retrouver. Pablo Voltany, commissaire exposition « 32 jours avec Gustave Courbet »